jeudi 11 mars 2010

Saint-Jean-Baptiste, Manitoba

Manitoba. 1 000 000 personnes. 500 000 à Winnipeg. 50 000 francophones. 5 %. Plusieurs vivent à St-Boniface, maintenant un quartier de Winnipeg, où Gabrielle Roy a grandi. J’ai d’ailleurs aperçu sa maison hier, de type canadienne française, transformée en Musée. Il y a aussi l’histoire de Louis Riel. À travers les brumes de mon cours d’histoire de secondaire 4 et les bribes d’information fournies par notre guide, je pense qu’il s’agit d’un Métis catholique francophone qui s’est révolté contre le puissant Canada anglais qui imposait une langue et une religion. Il y a avait sûrement aussi des questions d’argent. C’était au milieu du 19e siècle. Schumann composait. Il a fondé sa propre république, est rentré en guerre avec le Canada, a tué un homme, et s’est fait pendre. Maintenant ses statues parsèment Winnipeg. Ça sera intéressant d’en lire plus sur lui. L’histoire actualisée.

Donc 5%. À part St-Boniface, ils se concentrent au sud-ouest de la ville, au milieu de l’interminable et mystique plaine. St-Vital. St-Pierre. Ste-Agathe. St-Jean-Baptiste. 140 écoles. 4000 étudiants. 400 profs.

À St-Jean-Baptiste, nous faisons un « School show ». Les enfants sont attentifs et sympathiques. Je joue un clavier Roland à 88 touches. Là s’arrête la comparaison avec un piano. Dans le Rachmaninov, Jean-Sébastien avait peur que de la fumée sorte de la machine. Il doit y avoir un nombre maximum de notes que ça peut absorber en même temps, car la distorsion dans le son était impressionnante. Quand Jean-Sébastien leur a demandé s’ils avaient des questions, « mon cousin joue du piano » était une réponse fréquente.

Les ados nous ont fait des demandes spéciales. J’ai constaté que notre duo est mûr pour jouer Titanic sans pratiquer, et fait une interprétation intéressante de Star Wars. Nous avons établi la limite à Metallica, non pas par idéologie mais bien parce qu’on ne pouvait se souvenir de l’air...!

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